«- Navire à l'horizon !
- Ce doit être l'armée de Valence qui arrive à
l'horizon. Moussaillons, vous savez l'importance de cette mission ! Préparons-nous
à affronter cette armée comme il se doit, et faire honneur à nos couleurs.
- A vos ordres, cap'tain !
Oyez, oyez, braves matelots, l'histoire de
l'affrontement entre deux armées, pourtant assez peu reliées par la mer. 8
diagonaliens se préparaient à livrer une lutte acharnée face à des adversaires
coriace, pas loin de les devancer dans l'objectif d'atteindre le sommet de la
pyramide divisionnaire.
Menés par un capitaine sans peur mais qui
préférait néanmoins laisser l'adjudant prendre en charge la bataille, les
diagonaliens prirent un avantage considérables en lançant les premières
torpilles. 1 touché, touché coulé même, 2 touchés coulés, 3, 4… 5… 6 ! L'adjudant
menait à bien sa mission. La bataille était d'ores et déjà pliée. Il ne restait
plus que deux bateaux à coulés. Mais des bateaux difficiles. Le capitaine se
défendait plutôt sereinement, soulagé de la victoire des siens. A côté, un
diagonalien subissait les missiles, sans pour autant couler. Il n'y eut aucun
navire coulé.
Mais le capitaine se heurta à la tragédie de faire
face à un adversaire solide comme le Titanic. Tout allait bien, quand soudain…
c'est le drame. Et malgré quelques pions et tours rescapés, le roi finit lui
par y rester.
- Maintenant, matelots, 6 de nos bateaux retournés
au port, victorieux, un pour eux. Il nous reste une bataille pour arriver à nos
objectifs. Dans deux semaines, aux Aurores, nous mettrons le cap sur Lamastre à
travers une mer verte au nom de cambrousse ardéchoise ».
A noter : ce document datant du 23 mars n'a échoué
sur la plage que récemment, ce qui expliquerait sans doute le délai entre sa
rédaction et sa publication.
Rédacteur Anonyme
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